Thomas SANKARA et la Révolution au Burkina Faso Une expérience de développement autocentré de Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela
Thomas SANKARA et la Révolution au Burkina Faso Une expérience de développement autocentré
Le discours que Sankara prononça le 1er février 1983, jour de son investiture comme premier ministre, était d’un ton nouveau. Le mot peuple est revenu soixante-quatre fois dans le discours. On retrouve dans ce bref discours l’essentiel de ce qui devait lui servir de programme quand plus tard il sera chef de l’Etat. << le mouvement de salut du peuple – avait-il déclaré… est décidé à contribuer :…à faire avancer la Haute-Volta dans la voie du progrès,… afin de permettre, aussi rapidement que la force et le génie créateur du peuple voltaïque lui en donneront les moyens, de nourrir le peuple, de lui donner une eau saine à boire, de le vétir, de l’abriter, de l’instruire et de le soigner. » C’était là tout un programme qu’il a tenté de réaliser pendant le temps qu’il lui restait à vivre. Ce qu’il demandait aux ministres sortait de l’ordinaire. « Nous ne devons pas craindre les masses, et nous barricader dans des bureaux climatisés pour penser lourdement à sa place avec les pesanteurs petites-bourgeoises, sans tenir compte de lui et de ses conditions concrètes de vie et de travail. En un mot, je voudrais vous dire que nous ne devons pas tenir le peuple en respect, mais réserver tout le respect au peuple.[…]
Messieurs les ministres, avec de reels objectifs, ce n’est certainement pas à un banquer de copains ou à une partie de plaisir que le Conseil de Salut du Peuple vous a conviés en vous investissant de sa confiance. Mais c’est à un gigantesque chantier de travail auquel participera avec ardeur tout le peuple voltaïque, qu’il vous demande de prendre part, comme chefs de brigades de travail dans ce chantier.»
Pour susciter le débat au sein de l’armée et soutenir une forme de démocratie interne. l’aile progressiste du C.S.P. crea un journal mensuel dénommé Armée du peuple qui se voulait un organe de lutte et d’information du Conseil de salut du peuple». Le journal dont le numero 00 parut le 13 février 1983 avait pour devise: s’intégrer et s’identifier à son peuple.
Apollinaire J. Kyélem de Tambèla est titulaire des Diplômes d’études approfondies (D.E.A.) en droit des affaires et droit économique et en droit international public et privé de l’université de Nice; du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (C.A.P.A.) du Centre de formation des Barreaux du sud-est (France) et est docteur en droit.
Il a enseigné dans plusieurs universités et écoles supérieures. Il est avocat au Barreau du Burkina Faso et directeur du Centre de recherches internationales et stratégiques (C.R.I.S.).
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